La Danse de la Soumission : Quand le Ridicule et la Démagogie s’Emparent du Recrutement

🇫🇷 Pour déceler un "savoir-être" au-delà des seules compétences, Pôle Emploi propose en Auvergne-Rhône-Alpes de danser avec son futur employeur. Reportage à Bron, près de Lyon #AFP #AFPTV ⤵️ pic.twitter.com/wTn7S27qNE

— Agence France-Presse (@afpfr) October 21, 2023

La décadence de notre société moderne semble avoir atteint un nouveau sommet. Imaginez un instant : pour décrocher un emploi, il vous faut désormais… danser. Oui, vous avez bien lu. Danser, comme si vous exécutiez une danse du ventre devant un employeur potentiel. Cette image, aussi absurde qu’elle puisse paraître, est malheureusement devenue une réalité pour certains.

Le ridicule ne connaît décidément plus de limites, et la démagogie s’infiltre partout, même dans les processus de recrutement. Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment avons-nous pu dévier aussi loin des principes fondamentaux de l’embauche ?

La loi est claire à ce sujet : un individu doit être recruté en fonction de ses compétences. Chaque étape du processus de recrutement devrait avoir pour unique objectif d’évaluer les compétences et l’aptitude du candidat à occuper le poste en question. Et pourtant, voilà que certains sont contraints de se prêter à un spectacle dégradant pour espérer décrocher un travail.

D’un côté, on prône l’utilisation de CV anonymes, sans photo, pour éviter toute forme de discrimination. Une initiative louable, visant à garantir l’égalité des chances pour tous. Mais de l’autre, on assiste à des scènes surréalistes où Pôle Emploi, l’organisme censé aider les citoyens à retrouver un emploi, les fait danser.

Cette situation est non seulement délirante, mais elle représente également une forme de soumission que nous devons tous refuser. Il est impératif de se lever contre ces pratiques humiliantes et dégradantes. Car si nous acceptons cela aujourd’hui, qu’accepterons-nous demain ?

Refuser la soumission, c’est refuser de se plier à des exigences qui n’ont rien à voir avec nos compétences professionnelles. C’est refuser de se laisser humilier, de se laisser réduire à un simple objet de divertissement. C’est, en somme, refuser de sacrifier notre dignité sur l’autel de la démagogie.

En conclusion, il est temps de dire non. Non à la décadence, non à la démagogie, et surtout, non à la soumission. Car dans un monde où le ridicule semble ne plus avoir de frontières, il est plus que jamais essentiel de rester fidèle à nos principes et à nos valeurs.